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Nature du Chi

Aujourd'hui la notion de Qi [Chi], Ki pour les Japonais, n'est que prudemment abordée par les asiatiques eux-mêmes, en tout cas lorsqu'il s'agit de l'exposer à la culture scientifique occidentale, souvent zélée dans l'application du doute systématique.

Les textes les plus significatifs à ce propos (sous l'angle des arts martiaux) sont issus, selon l'auteur, des écrits du Maître fondateur de l'Aikido, Morihei Uyeshiba. Où le Ki est décrit par celui-ci comme une énergie cosmique ou universelle absorbable par le corps, capable de pousser ce dernier à transcender ses réflexes et son activité.

Ceci pour dire qu'il semble exister quelque interface dans le corps capable de s'accorder à de plus grandes sources d'activation ou de Vie, et d'être "agi" par elles. Cette interface a été décrite par les traditions ésotériques occidentales par les termes de "corps éthérique", un concept générique qui recouvre en fait différents aspects.

Ce qui ferait du Chi, ou Ki, dans son application martiale et pour résumer, une substance semi-matérielle présente dans le corps, en interaction à son niveau le plus dense avec celui-ci par le biais des méridiens d'acupuncture.

On doit également rapprocher le Chi du souffle, de l'inspir et de l'expir, de la rétention et de la relaxe respectivement de l'Oxygène et du dioxyde de Carbone. Un aspect de la science du souffle connue en Inde sous le terme de Pranayama.

L'idée du Chi en tant qu'énergie éternelle et universelle est avant tout ce qui anima les plus grands maîtres d'arts martiaux et leur permit de transcender les techniques qu'ils maîtrisaient. Sous cet angle, le Chi peut prendre le nom d'Inspiration.